Caractère

Une histoire... On en à tous une ! Je n'échappe pas à la règle vous vous en doutez bien. La mienne est un peu particulière alors laissez moi vous la conter dès à présent je vous en prie seulement. 

- Je m'appelle Auriel Camille de Castelmore Valesriel, Archiduchesse de Valesriel, princesse impériale d'Autriche et princesse royale de Bohème, grande princesse de Luxembourg, Comtesse de Batz Castelmore, grande duchesse de Habsbourg et princesse de Namur. 

Je vous l'accorde ma titulature  complète est sans doute impressionnante, mais ne l'est-elle pas pour la plupart de la royauté je vous le demande ? Je suis donc née en l'an de grâce mille six-cent trente-six, au doux mois de mai. C'est par une nuit de lune bleue au doux reflet argenté que mes cris déchirèrent le voile de la nuit dans le château de Valesriel alors que mon père faisait les cent pas ans l'anti-chambre des appartements privé de ma mère personne ne devait le voir en ses lieux et pourtant il était venu. 

Dès l'or on me trouva magnifique les traits fins et régulier digne de la tâche qui s'offrait à moi en sommes. Née de l'union secrète de l'Impératrice Marie-Elisabeth de Valesriel et du célèbre d'Artagnan, mousquetaire du Roy de France Louis XIII. Je n’avais pourtant qu' à peine quelques heures que mon destin était déjà tout tracé pour moi. Comment dire,  ma destinée était déjà en marche alors que je venait juste de voir le jour. Je vous vois déjà venir avec le " elle est née dans un château sa vie à été toute rose faite de fastes et de caprice" mais... il n'en est rien ! Que je m'explique sans plus attendre.

Il faut savoir qu'à cause d'intrigues fomenté à l'encontre de ma mère l'impératrice, mais plus que tout celle sur ma petite personne, par ni plus moins que mon oncle le duc Philippe de Valesriel, il fut décidé que j'irais dès mes 3 ans, vivre à l'écart de la cours pour ma propre sécurité.  C'est donc lors d'une nuit sombre que mon père, Charles de Batz de Castelmore d'Artagnan m'emmena hors du palais dans ses bagages vers un lieux sur... Mon père m'avait donc confiée à son meilleur ami, "mon oncle" le comte de la Fère Athos où je fut logée sous les traits du fils de d'Artagnan Camille de Batz pour  brouiller les pistes et devint ainsi le compagnon de jeu du petits fils de "tonton" Athos, Léo vicomte de la fère. Très vite les deux jeunes enfants devinrent inséparable et c'est ensemble qu'ils firent leur armes du moins durant les 7 premières année à compté de l'arrivée d'Auriel.

C'est auprès d'Athos, Porthos, Aramis et  plus occasionnellement son père d'Artagnan, qu'Auriel et Léo apprirent l'art du combat, de l'équitation, mais aussi les sciences et les cours traditionnellement enseigner aux enfants nobles, pour éveiller leurs esprits remplissant ainsi la bibliothèque du manoir avec diverses lectures que les enfants lisaient avide de connaissance. Leurs éducations étaient complète et ils en demandaient toujours plus, mais l'heure de la séparation sonna lorsqu'au 10 ans d'Auriel sa mère la rappela auprès d'elle pour qu'elle apprennent ce qu'une princesse devait savoir. La séparation fut douloureuse pour les deux enfants malgré la promesse de s'écrire souvent. La fillette se terra dans un profond mutisme durant des semaines avant de passer outre sa souffrance sous les recommandation de sa mère. Les lettres échangés avec son ami était toujours signée sous le nom du fils de d'Artagnan puisque celui-ci ne connaissait pas sa véritable nature et elle espérait un jour pouvoir enfin le lui dire.

A l'heure d'aujourd'hui, Auriel à affutée ses armes davantage et appris la réalité de la vie à la cours, ayant ainsi au cours de ses années affinées son savoir et exercée de main de maître sa répartie dissimulée derrière les conversations de haute société. Forçant lors de ses rares apparitions l'admiration de tous en montrant qu'elle était loin d'être sans défense, mais toujours parfaite de protocole. Le jeu de la cours elle le maîtrisait à la perfection, affichant dès lors aucune émotion ne montrant jamais la moindre faiblesse que ses vautours pourrait s'empresser de tenter d'y rentrer pour la détruire à cause de son jeune âge mais  après tout elle n'était pas bête et c'était à leurs dépends de tenter ce petit jeu.

 

(C) Auriel de C. Valesriel