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Le 3ème Royaume
Cher nobles ou gens du peuple qui entrez ici pour partagez l'aventure, sachez que le destin est en marche et que vous êtes les acteurs de celui-ci. Etes vous prêt à faire basculer dans votre camps le fil de la destiné ? Si oui alors entrez !
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Bal de présentation et attaque imprévu...
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Auriel de C. Valesriel

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Auriel de C. Valesriel
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Jeu 10 Oct - 13:28
Auriel de Castelmore

"Feat Le Vicomte Léo de la Fère."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Je n'ai pas choisie mon destin, mais j'y consens. C'est la mon seul honneur...




Si Auriel avait dû contrainte et forcée de laisser Léo un peu plus tôt, elle était inquiète qu'il est compris à ce qu'avait sous-entendue sa suivante lorsqu'elle l'avait retrouvée vêtu tel Camille de Batz, fils de d'Artagnan. Cependant avec un peu de chance, il n'aurait pas vraiment retenue l'information et elle le serait bien assez tôt vu qu'il serait présent se soir au bal de présentation officiel. Auriel lissait les pans de sa robe machinalement, pensive du reflet que lui renvoyait sa psyché. Sa tenue était une robe style antique, appelée robe d'Odalisque qui permettait la mise en valeur de sa silhouette svelte, le drapé de la robe était rehaussé par les bordures de fils d'argent ouvragée en un entrelacs de roses d'argent et d'épines.

Si la coupe de la robe était ancienne à l'image des toges grecque, le haut de la robe était plutôt classique avec un décolleté mettant en valeur la naissance de sa poitrine et le nacre de sa gorge sans que cela ne soit vulgaire. les manches était des voiles fin retombant comme le drapé sortant des fibules des toges qui, agitée par le vent faisait ressembler à des ailes d'anges de loin. Un maquillage pas trop prononcer et plutôt naturelle terminait le tout. Se cheveux rassemblée en un chignon déstructuré laissait place à un côté un peu sauvage, mais tout aussi gracieux. Sa tiare posée sur sa tête était la seule marque de distinction royale qu'elle avait consentie à porter pour ce bal. Une fois l'heure arrivée elle sortie rejointe par sa garde et sa première dame de compagnie qui l'accompagnèrent jusqu'à la salle ou devant les portes closes elle inspira un grand coup avant de les voir s'ouvrir à son annonce la laissant remontée l'allées de noble jusqu'à sa mère sans qu'on ne la voit intimidée, elle représentait dignement la couronne de Valesriel personne ne pouvait le nier surtout pas en ce début de soirée.

Arrivée devant sa mère Marie-Elizabeth, Auriel ploya dans une parfaite révérence avant de sous l'invitation de sa mère se redresser pour se tourner face à la cours pour que sa mère la présente plus officiellement. La valse des congratulations des nobles allait bientôt commencer et elle se surpris même à chercher discrètement son ami d'enfance Léo de Castelcerf, Vicomte de la Fère. La soirée serait longue, mais elle se promit de s'éclipser dès qu'elle le pourra pour prendre l'air loin de la cours surtout qu'elle savait de source sur que sa mère avait déjà reçus deux demandes en mariage pour elles de L'empereur d'Autriche et du roi de France. Mais Auriel voulait d'un mariage d'amour et le seul garçon qu'elle tolérait près d'elle était Léo donc ceux-ci n'avait guère une chance de l'intéresser, mais elle se gardait bien d'en faire la remarque devant la cours.

(C) Auriel C. De Castelmore Valesriel

Leo De La Fere

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Leo De La Fere
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Sam 12 Oct - 22:37
Léo de la Fère

"Feat Auriel C. de Castelmore Valesriel."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Nam et ipsa scientia potestas est

Après sa rencontre écourtée avec son meilleur ami, Léo avait déambulé un petit moment dans les jardins afin de calmer un peu son esprit entré en surchauffe avec les informations glanées bien malgré lui à la désastreuse fin de cette trop courte entrevue. La servante avait en effet appelé Camille « Altesse ». Le titre avait sur le moment stoppé tellement net le cours des pensées du jeune Vicomte qu’il n’avait entendu le reste de la diatribe de la dame de compagnie. Tout au plus avait-il machinalement répondu au geste d’au revoir de son ami, rangeant le rendez-vous dans un coin de sa tête. Ce titre d’altesse était d’ordinaire réservé aux membres de la famille royale proche. Se pouvait-il que Camille fut le fils de l’Impératrice elle-même ? Cela expliquerait le besoin de le cacher le temps que le conflit dynastique entre Marie-Elizabeth et son frère cadet Philippe ne finisse. Léo laissa de côté l’implication que son tonton d’Artagnan avait entretenu une liaison secrète avec une impératrice, il avait bien assez à penser à ce moment-là. Car lui petit Vicomte de province avait grandi sans le savoir avec un prince de sang. Ils avaient partagé leurs jeux, leurs études, leurs joies et leurs chagrins, presque comme des frères de sang. Léo finit par conclure qu’il ne pouvait en vouloir à son ami de lui avoir caché son ascendance, après tout le secret était la condition indispensable à sa sécurité. Cette conclusion atteinte, Léo regagna ses appartements afin de se préparer au bal à venir.

Avant toute chose, Léo se fit monter de l’eau chaude afin de prendre un bain délassant derrière un paravent dans sa chambre. Une fois le jeune homme propre et détendu, son valet lui apporta une serviette et un habit d’apparat. Avec grand soin le Vicomte s’habilla, bas, culotte et chemise blancs. A son cou il noua un jabot de soie blanc lui aussi, passa un cordon blanc en guise de  baudrier, y pendit sa fidèle rapière et enfila enfin une veste blanche brodée d’or. Des souliers noirs à boucle d’or venaient compléter son costume de cour. Une fois satisfait de l’image que lui renvoyait son miroir, Léo prit une grande inspiration et sortit de ses appartements.

Ça y est, le temps de la grande représentation est venu. Dieu que je déteste ces mondanités. Il va encore me falloir faire semblant de prendre plaisir à converser avec de vieux nobliaux incultes et des dames âgées à la cervelle de moineau et à la langue de vipère. Et puis danser avec ces mêmes dames tout en tolérant leurs mains baladeuses. Heureusement que Grand-Père sera là, ça me fera quelque répit. Sans compter que j’y retrouverai probablement son Altesse mon meilleur ami. Bon, trêve de billevesées, trouvons Grand-Père.

Dans l’antichambre menant à la salle de bal, Léo retrouva son grand-père, Athos, le Comte de la Fère. Le cinquantenaire Comte salua chaleureusement son héritier, tout en ignorant superbement son Baron d’ex beau-fils qui tentait d’attirer son attention. Bientôt les deux hommes firent leur entrée dans la salle de bal, annoncés par l’huissier de service à la porte. Ils se mêlèrent quelques temps à la foule de nobles, Léo respectueusement placé quelques pas derrière son grand-père et ne parlant que si on lui adressait d’abord la parole. Puis d’une voix forte l’huissier annonça l’entrée de son Altesse l’Impératrice Marie-Elizabeth. Aussitôt la foule se fendit pour laisser place au passage de la plus haute dame de la cour et de sa suite. Alors que l’impératrice s’avançait en direction de son trône, chacun s’inclinait sur son passage à quoi Marie-Elizabeth répondait d’une royale inclination de la tête, parfois accompagnée d’un petit mot. Lorsque vint son tour, Léo s’inclina profondément à la suite de son grand-père. L’impératrice s’arrêta brièvement à leur hauteur en leur accordant un sourire qui montait jusqu’à ses yeux.

« Monsieur le Comte de la Fère, je suis fort aise que vous et le jeune Vicomte ayez répondu à mon invitation. » Les salua l'Impératrice.

« C’est un honneur que nous n’aurions manqué pour rien au monde Madame. » Répondit élégamment Athos pour les deux hommes.

Léo lui pensait plutôt qu’il se serait bien passé d’un tel honneur. Il préférait cent fois une soirée calme au coin du feu avec un bon livre à toutes ces mondanités barbantes. Il se garda cependant bien de le montrer, se contentant d’esquisser une nouvelle révérence, un sourire plaqué sur le visage. L’impératrice prit bientôt place sur son trône, et Léo commença à rechercher discrètement du regard son ami Camille qui devait être présent au bal lui aussi. D’une oreille distraite il entendit l’huissier annoncer la Princesse héritière Auriel de Valesriel. Le mouvement à l’entrée de la salle attira son regard et le jeune homme se figea légèrement, surpris par ce qu’il voyait. Dans l’encadrement de la porte se tenait une jeune personne qui était le portrait craché de Camille eut-il été une fille de son âge. Le cerveau du Vicomte se remit à tourner à vitesse accélérée.

Qu’est-ce que ceci ? On jurerait voir Camille. Serait-ce sa sœur ? Camille aurait une jumelle ? Si oui pourquoi ne l’a-t-on pas cachée elle aussi ? A moins qu’ils aient été cachés séparément pour mieux les protéger. Cela pourrait faire sens, mais pourquoi Camille ne m’en a-t-il jamais parlé après son retour à la cour ? Il semblerait logique qu’ils soient revenus tous deux en même temps auprès de sa majesté. Il est grand temps que Camille et moi ayons une longue, très longue conversation. Mais pas ici où les murs, les rideaux, les nappes, les mégères et que sais-je encore ont des oreilles... Et la langue bien pendue aussi.

S’inclinant machinalement au passage de la princesse tellement il était accaparé par ses pensées, Léo repris aussitôt sa recherche de son ami, du moins jusqu’à ce que son grand père ne lui prenne le bras pour l’entraîner vers l’estrade impériale. Le bal allait bientôt être officiellement ouvert, et à la surprise de tous, l’Impératrice bouscula les usages de l’époque en appelant un Vicomte de la Fère plus que surpris à être le cavalier de sa fille pour la première danse. Officiellement Marie-Elizabeth voulait éviter de sembler privilégier l’un ou l’autre des différents prétendants à la main de sa fille. Un peu abasourdi, Léo s’avança en direction de la princesse, manquant totalement le regard entendu et le demi-sourire amusé échangé entre Athos et l’Impératrice. Arrivé à la hauteur de la jeune fille, le Vicomte de la Fère s’inclina devant Auriel, le bras gauche replié dans le dos, la main droite offerte à la princesse, ses yeux fermement plantés dans ceux d’Auriel.

« Votre Altesse. Me ferez-vous l’honneur de m’accorder cette danse ? »


(C) Auriel C De Castelmore Valesriel

Auriel de C. Valesriel

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Auriel de C. Valesriel
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Sam 12 Oct - 23:33
Auriel de Castelmore

"Feat Le Vicomte Léo de la Fère."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Je n'ai pas choisie mon destin, mais j'y consens. C'est la mon seul honneur...

Si à son entrée après l'annonce de l'huissier comme la coutume l’exigeait Auriel avait fait honneur à son rang et à son titre, elle n'avait pu s'empêcher de remarquer la surprise s'afficher sur le visage de son ami d'enfance, son cher Léo, lorsqu’elle l’avait enfin trouvé dans l’assistance. A cette simple constatation, elle se mordit discrètement la lèvre inférieur mimique de gêne qu'elle avait depuis toujours... Depuis l'enfance en fait et il valait mieux que Léo ne le remarque pas, comment allait-elle lui expliquer tout ça à présent... Ici tous avaient des oreilles et une langue bien pendue, de la petite servante au Duc haut placé en passant par les murs et les fauteuils, si elle pouvait s’exprimer de la sorte. Tous ce qu'elle exécrait en somme mais, son titre l'obligeait à s'y confronter alors elle le faisait et avec brillo malgré son jeune âge. En passant devant eux elle avait salué brièvement son tonton Athos un peu plus chaleureusement lui faisant un clin d’œil qu'il lui rendit lui faisant afficher un discret sourire montrant ainsi qu'il ne lui était pas inconnu avant de rejoindre sa mère.

C’est sur l’estrade, une fois le salut à sa mère et la présentation officielle passée que son impératrice de mère l’invita à prendre place à ses côtés sur le second trône qui lui revenait de droit.  Ajustant sa robe elle s’installa dignement dans le fauteuil recevant avec sa mère les quelques compliments d’usage de quelques gens du conseil. Puis, une fois ceux-ci partie elle pu souffler et vit contre toute attente son oncle s’approcher avec Léo à la demande express de sa mère ce qui l'étonna grandement bien que ce fut toute a noblesse alentour qui fit le plus surprise dans l'affaire. Ce qui arriva ensuite, elle n'y aurait au grand jamais penser soyons honnête à se sujet. Comment aurait-elle pu penser ne serait-ce qu'un instant que sa mère la pousserait dans les bras de Léo si l'on puis dire… ne serait-ce que pour la danse d'ouverture du bal. C'est les joues passablement pourprées de gène lorsque les yeux de Léo se plantèrent dans les siens que la jeune altesse impériale consentie enfin à poser délicatement sa main dans celle tendue du jeune homme et ne s'inclina légèrement comme de coutume pour signifier son accord par les gestes avant de parler en espérant intérieurement que sa voix ne la trahirait pas.

- Avec plaisir Monsieur le Vicomte, sachez que l'honneur est partager d'autant que votre grand-père est un grand ami de ma mère. Il est très apprécier à la cours.

Descendant avec son aide de l'estrade des trônes, elle se laissa mener sur la piste où toute la noblesse c'étaient regroupées en ligne rangée sur les bords, afin d'observer la future impératrice évoluer pour la première fois lors d'une soirée officielle. Intérieurement elle se disait tout de même que tonton Athos et sa mère avait bien trop sourit à son goût pour ne pas avoir une idée en tête pour les laisser danser ainsi ensemble dès l'ouverture. Se laissant placée par son cavalier et ami, Auriel tenta de ne pas paniquer elle devait rester imperméable à la cour mais, aussi ne pas perdre sa superbe en plein milieu d’une telle réception et elle ne l’ignorait aucunement.

Une révérence sur le début de tempo de ce qui donna des années plus tard la valse viennoise et Auriel se laissa portée, la tête légèrement déportée sur le côté avec toute la prestance impériale qu’elle avait depuis toujours et un placement de corps parfaits. Elle se laissait mener à la perfection par Léo virevoltant d’un coup à droite et d’un coup à gauche, enchaînant tantôt les tours et tantôt des glissement pour prendre l’espace avec fluidité et aisance tournant sous l’impulsion des bras de son partenaire sur elle-même afin de se retrouver pour un tant de dos à lui et continuer de danser avec facilité avant que Léo d’une légère impulsion ne la pousse un peu en avant pour la laisser retrouver sa place face à  lui. Durant une partie de la danse elle devait toujours fixer son ami pour rentrer dans la conversation à tout moment et c’est ce qui arriva au grand damne de notre jeune princesse impériale qui sentait la catastrophe venir. Elle ne s’attendait vraiment pas à ce que Léo ne pense cela et à vrai dire elle aurait crue qu’il l’aurait reconnue à sa voix, mais visiblement à la question qu’il posait sur un potentiel frère jumeau il n’avait vraiment rien compris. La question à se poser était surtout de savoir si elle en était satisfaite ou vexée, mais elle laissa ça de côté pour lui répondre. Après tout petit il n'y avais pas de grosse différence d'apparence entre eux si ce n'est que la jeune Auriel  à l'époque était un peu plus frêle et avait des traits plus féminin que son ami et qu'il s'en amusait toujours un peu en disant qu'il pourrait facilement passer pour une fille si à l'époque  il avait sue...

- Qu’est-ce à dire je… enfin il n’est guère approprié de parler de cela ici vous ne croyez pas monsieur le vicomte ? Vous le savez tout autant que moi les murs ont des oreilles…  

Oui voilà détournée la conversation de Camille de Batz lui semblait judicieux, mais elle connaissait trop Léo pour savoir qu’il ne s’arrêterait pas la et les rougeurs sur ses joues pouvait au moins pour son cavalier montrer à sa gêne à parler de cela.  Après tous, la situation était de plus délicate, elle ne voulait pas qu’au cours de cette valse il n’apprenne sans cérémonie les choses elle voulait le faire au calme juste lui et elle, mais n’allez rien chercher de plus hein !  Espérant avoir éloignée pour un temps les questions elle tentait de ne rien laisser paraître valsant élégamment. Cependant mentir plus en acceptant de le renseigner sur un éventuel frère jumeau ne lui plaisait guère elle ne savait donc pas comment réagir et aurait presque maudit sa mère et son oncle pour l'avoir littéralement jetée dans les bras de Léo à un tel moment. ET comme elle s'en doutait il ne lâcha rien continuant sur un ton que seul elle pouvait entendre décidé à avoir ses réponse comme elle l'avait toujours connu et c'est ce qui lui plaisait chez son ami il était simple et vrai pas comme ses nobles exécrables.

- Eh bien... Comment dire je... Camille est... Enfin il est ...  

La fin de la danse la sortie de ce pétrin, ainsi que l'arrivée du roi de France Louis XIV qui venait réclamer une danse à l'héritière dont-il convoitait la main. Si danser avec lui ne lui disait rien elle soupira mais, remercia cette interruption intérieurement. S'inclinant pour remercier son premier partenaire elle releva ensuite le visage vers Léo et sourit un peu. Elle était triste de le laisser mais d'un autre côté elle n'aurait pas aimer lui mentir en confirmant ce qu'il croyait alors qu'elle voulait qu'il sache tout. Mais pour cela elle devrait se retrouver seul avec Lui et dans les jardins et elle espérait réussir à s'éclipser pour lui parler durant ce bal. Elle ne voulait plus mentir à son meilleur ami son frère.

- Je vous remercie pour cette danse monsieur le Vicomte elle fut des plus agréables et je suis sur  que nous aurons d'autres occasions, mais je suis réclamée pour une autre danse veuillez me pardonner.

En quelque mot Auriel venait e donner la possibilité à Léo de l'inviter à nouveau ce qui pourrait lui laisser une autre opportunité de la questionner mais elle voulait passer plus de temps avec son ami pas avec ses prétendants qu'elle n'aimait en rien. Laissant Léo derrière elle elle entama la nouvelle danse avec son prétendant numéro un se doutant que derrière le second viendrait faire de même espérant la séduire, peine perdu mais elle se garderait bien de le formulez ici

(C) Auriel C. De Castelmore Valesriel

Leo De La Fere

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Leo De La Fere
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Lun 14 Oct - 23:06
Léo de la Fère

"Feat Auriel C. de Castelmore Valesriel."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Nam et ipsa scientia potestas est


Léo mena en douceur sa cavalière sur la piste de danse, sous les regards surpris et parfois outrés des autres membres de la cour. Décidé à faire honneur à son rang et son ascendance, le Vicomte de la Fère ne prêta pas la moindre attention aux murmures, prenant simplement la position d’ouverture de la valse qu’il savait que l’orchestre allait jouer. Les premières notes s’élevèrent dans la salle à présent silencieuse, et le couple commença à se mouvoir sur le parquet. Leurs pas s’enchaînaient avec une grâce et une fluidité ne pouvant provenir que de très nombreuses heures d’entraînement. L’excellence même des danseurs se voyait au fait que bien que n’ayant jamais dansé ensemble auparavant, ils s’adaptaient parfaitement l’un à l’autre pour glisser sur la piste de danse en harmonie. Bientôt d’autres couples vinrent les rejoindre. Léo profita de ce qu’Auriel tournait la tête vers lui pour engager la conversation. Comme à son habitude il y mit les formes, mais ne prit pas par quatre chemins, préférant aller droit au but. Il s’enquit à voix basse.

« Pardonnez mon audace Altesse, mais votre visage me rappelle vaguement celui d’une autre personne. Auriez-vous un frère jumeau prénommé Camille ? Il m’avait promis de me retrouver ce soir mais je ne l’ai pas encore vu… »


Auriel de C. Valesriel a écrit:
- Qu’est-ce à dire je… enfin il n’est guère approprié de parler de cela ici vous ne croyez pas monsieur le vicomte ? Vous le savez tout autant que moi les murs ont des oreilles…  


Léo jeta un regard discret autour de lui constatant qu’en effet quelques couples avaient l’air de se rapprocher discrètement. Sans cesser de valser le jeune homme mena sa partenaire à proximité de l’orchestre afin que les oreilles indiscrètes aient un peu plus de mal à intercepter leur dialogue. Car le jeune homme était déterminé à aller au fond des choses et à éclaircir ce mystère. D’autant que le pourpre qui montait aux joues d’Auriel était révélateur de sa gêne, prouvant par là qu’elle lui cachait quelque chose. Et avec tout le respect dû à son rang, Léo se promettait de faire parler la princesse. Une fois satisfait de s’être éloigné des indélicats, il se rapprocha légèrement de sa cavalière et reprit à voix plus basse.

« Je partage votre inquiétude Princesse, nous devrions maintenant être à l’abri des oreilles indélicates. Ne pouvez-vous répondre à ma question précédente ? Mon ami Camille de Batz d’Artagnan et vous, vous ressemblez presque comme deux gouttes d’eau. S’il est de votre sang, je vous en prie Mademoiselle ôtez moi au moins de ce doute. »


Auriel de C. Valesriel a écrit:
- Eh bien... Comment dire je... Camille est... Enfin il est ...


Léo observa sa partenaire avec intérêt, l’invitant silencieusement à poursuivre. Hélas la réponse ne vint jamais car le morceau se terminait et déjà le jeune Roi de France Louis XIV venait réclamer une danse à celle dont il convoitait la main. De bonne grâce, le jeune homme accepta que sa question restât sans réponse pour le moment. Il termina donc la danse en s’inclinant devant la princesse, déposant élégamment un baisemain sur sa dextre.

« Princesse. Ce fut un honneur. »

Salua le Vicomte avant d’exécuter une légère mais respectueuse révérence à l’adresse du Roi de France, puis de se retirer à reculons. Une fois masqué par la foule il se retourna et croisa le regard de son grand-père qui l’observait avec fierté depuis sa position près du trône. Il lui adressa un bref signe de tête et s’en alla vers le buffet. Il y prit un verre de vin, qu’il fait couper avec de l’eau par l’échanson, il avait besoin de garder la tête claire en cette soirée, et savait parfaitement que la consommation d’alcool pouvait faire perdre à tout être humain ses inhibitions et le conduire à commettre des faux-pas. Or il ne pouvait se permettre le moindre faux-pas maintenant que l’Impératrice avait par sa manœuvre attiré sur lui l’attention de la cour toute entière. Tout en sirotant son vin coupé, Léo fit ce que l’on attendait de lui et se mêla à la foule malgré sa reluctance. Plusieurs minutes durant il échangea des platitudes avec tous ceux qui croisaient son chemin et lui adressaient la parole. Puis il céda aux avances insistantes d’une péronnelle écervelée mais de rang supérieur, et retourna le temps d’un morceau sur la piste de danse. La demoiselle fut suivie d’une autre, puis encore d’une autre appartenant visiblement au même cercle de commères voulant tout savoir de sa brève conversation avec la Princesse. Léo se garda bien de répondre, détournant sans effort la conversation. Il fut bien malgré lui au cours de ces trois danses le récipiendaire de nombre de ragots aussi insipides que futiles. Après une heure de socialisation avec, à ses yeux, de parfaits imbéciles, Léo finit par perdre patience. S’excusant poliment auprès de la veuve qui tentait de le convaincre de l’emmener danser, il fit mine de répondre à l’appel de son grand-père le Comte de la Fère et sortit sur la terrasse bien décidé à s’isoler quelques minutes pour reprendre ses esprits et reconstituer ses réserves de patience bien entamées.

Palsembleu, la peste soit de ces courtisans ! Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Ragots et potins sont tout ce qui les intéresse. Pas moyen d’avoir une conversation intelligente avec quiconque ! Et le moins je pense à ces midinettes écervelées le mieux je me porterais. Que suis-je pour elles, un morceau de viande ? Je suis conscient que mon ascendance fait de moi un parti intéressant, mais quand même. Je ne suis pas un garçon facile, je ne me marierai pas avec la première écervelée venue. Si c’est tout ce que la noblesse de mon pays a à proposer je préfère encore marier une fille du peuple ou ne pas me marier du tout. Et si mon géniteur se met en tête d’arranger quoi que ce soit, il discutera avec ma rapière et moi !

Ainsi pensait le jeune homme assis sur les premières marches de l’escalier menant aux jardins. Prenant une profonde inspiration pour se calmer, il se releva et allait reprendre la direction de la salle de bal lorsqu’il aperçut tout un groupe de jeunes midinettes visiblement à sa recherche. Décidant qu’une retraite tactique était à son avantage, Léo fit volte-face et prit la direction des jardins, poursuivi par les damoiselles. Profitant de sa connaissance des lieux et de son sens de l’orientation, le Vicomte de la Fère perdit rapidement ses poursuivantes et alla s’isoler dans le discret bosquet d’Endymion où il se laissa tomber sur un banc, perdu dans ses pensées. Après quelques minutes sa tranquillité fut brisée par l’arrivée d’une autre personne. Depuis son renfoncement, Léo reconnut à la lueur de la lune la princesse Auriel. Doucement il se leva, le mouvement attirant l’attention de la demoiselle. Il s’inclina alors légèrement devant elle.

« Princesse. Heureux de voir que je ne suis point le seul à tenter de fuir ces ennuyeuses mondanités. Sans vouloir offenser Madame votre Mère je n’ai guère de patience pour les courtisans aussi serviles qu’incultes qui semblent composer la majeure partie de sa cour. Mais je manque à tous mes devoirs, voulez-vous vous asseoir ?»

Ce disant, Léo tendit la main à la princesse, proposant galamment de la mener jusqu’au banc installé au sein du bosquet. La demoiselle paraissait en effet avoir besoin de s’asseoir quelques instant si le Vicomte en jugeait par son souffle court et la rougeur de ses joues visible même à le lueur de la lune.



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(C) Auriel C de Castelmore Valesriel

Auriel de C. Valesriel

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Auriel de C. Valesriel
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Mar 15 Oct - 11:35
Auriel de Castelmore

"Feat Le Vicomte Léo de la Fère."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Je n'ai pas choisie mon destin, mais j'y consens. C'est la mon seul honneur...

Si la valse dans les bras de son meilleur ami, que dis-je son frère de cœur même, avait été fort agréable pour la jeune altesse impériale qu'était Auriel Camille de Castelmore Valesriel, les deux danses suivantes le furent beaucoup moins. En fait, si Auriel voulais être tout à fait honnête, cela avait été une véritable corvée. Mais voilà, Auriel avait trop conscience du rang qu'elle devait tenir, en tant que fille de l'impératrice et son héritière légitime de surcroît, pour ne pas de préoccuper des retomber politiques d'avec les voisins de son royaume si manquement il y avait eue de par son comportement en refusant de danser avec deux de ses prétendants, tous deux  monarques de leurs terres.

Auriel due néanmoins faire bonne figure bien qu'intérieurement elle aurait plus été tentée de fuir pour retrouver Léo comme elle le lui avait promis sous les traits de Camille de Batz d'Artagnan héritier du célèbres mousquetaire, lieutenant des mousquetaires du roi Louis XIV en personnes! Avec Léo au moins, il n'y avait pas de faux semblant juste la spontanéité et l'intellect, l'honneur et la vérité une compagnie bien plus agréable que tous le reste des nobles présent en cette soirée si on excluait son impératrice de mère et son tonton Athos. Il fallait reconnaître que les deux monarques n'avaient eu de cesse de tenter de gagner ses faveurs ce qui l'avait quelques peu agacée. la prenait-il pour un objet, un accessoire pour agrandir leur royaume en annexant le sien par le mariage? Si l'un d'eux pensait avoir main mise sur son royaume il allait être déçus elle n'épouserait jamais l'un d'eux fois de la fille unique de d'Artagnan !

Une fois libérée de ses devoirs envers les souverains voisin, Auriel demanda à aller prendre l'air, mais à son grand damne sa mère exigea que sa garde personnel l'y accompagne ce qui déplut fortement à la jeune demoiselle qui ne supportait guère d'être suivis de la sorte.


- Il ne manquais plus ce que cela… Morbleu j'en rage !  je ne suis pas une damoiselle en détresse tout de même! ni une poupée… je sais me défendre et je les bats tous à plate couture si jamais je me faisais attaquée c'est eux qui me gênerait et pas l'inverse...

S'esquivant avec finesse et rapidité par l'habitude des choses, mais aussi et surtout car elle l'avait fait plus d'une fois, Auriel par des chemins secrets et détournés rejoignit sans le savoir le point de retraite de Léo à savoir le bosquet d'Endymion. Coin qu'elle affectionnait particulièrement, c'est donc passablement essoufflée et les joues rouges qu'elle y arriva.

Leo De La Fere a écrit:
« Princesse. Heureux de voir que je ne suis point le seul à tenter de fuir ces ennuyeuses mondanités. Sans vouloir offenser Madame votre Mère je n’ai guère de patience pour les courtisans aussi serviles qu’incultes qui semblent composer la majeure partie de sa cour. Mais je manque à tous mes devoirs, voulez-vous vous asseoir ?»

Surprise en entendant le son de la voix de son ami d'enfance elle se tourna vivement vers lui et se tranquillisa immédiatement sachant qu'elle n'avait rien à craindre abandonnant sur le champs la position de défense qu'elle avait pris malgré elle instinctivement même si celle-ci était déplacée pour une dame de sa qualité selon les mœurs de la noblesse de bien des pays. Souriant un peu confuse elle mis quelques instants d'hésitation avant de consentir à déposer sa dextre dans celle offerte de son compagnon d'arme et ami de toujours pour se laisser aider à s'asseoir et ainsi profiter du spectacle qu'offrais la nuit sous une lune argentine. Cela ne lui ressemblait vraiment pas de réagir ainsi au contacte de Léo mais avec la situation actuelle n'était-ce pas normal? Du moins c'est ce qu'elle tentait de se convaincre. Puis une fois remise da sa surprise elle se décida à répondre à Léo.

- Il est vrai que tous comme vous je préfère la fraîcheur de la nuit et le plein air à toutes cette fausseté lors de tel mondanité qu'affectionne tant la plupart de la cours de Valesriel ou d'ailleurs à vrai dire. Cependant en tant que fille de l'impératrice je ne peux y échapper, il est malheureusement de mon devoir d'y faire acte de présence bien que je déteste cela… Et rassurez-vous il n'est certes pas manqué de respect à mon impératrice de mère que de dire tous haut et ce même en aparté que son entourage à la cours manque singulièrement d'intellect cela se prouve aisément et elle en à conscience croyez-moi.

profitant de l'air, mais aussi des biens fait d'un véritable conversation en compagnie de Léo, Auriel en aurait presque oublié que sa garde personnel était à sa recherche depuis qu'elle lui avait faussé compagnie. Entendant qu'on la recherchait, elle se releva légèrement agacée et un peu paniquée et c'est sans vraiment réfléchit qu'elle prit d'elle-même la main de Léo comme l'aurait fait Camille en sommes pour l'entraîner à sa suite dans un cache-cache digne de ceux de leur enfance.

- Eh bien... C'était moins une... Un peu plus et j'étais bonne pour être mise sous garde rapprochée et ramener dans la salle alors que je suis bien mieux ici… Mère le sait pourtant que je n'ai aucunement besoin d'une protection je m'en tire très bien toute seule mais… L'étiquette l'y contrains c'est à se demander si cela n'est pas plus fait pour nous ennuyer qu'autre chose... 

Les dernières paroles murmurée plus pour elle-même que pour Léo induisait dans son timbre plus de Camille que d'Auriel, mais focalisée sur son cache-cache elle n'y avait guère fait attention. En présence de Léo elle avait plus de Camille que de la princesse que l'on attendait d'elle. Certes, Auriel ne déméritait en rien dans son attitude et savait avoir l'attitude que son rang exigeait d'elle. On pouvait même dire qu'elle maniait à la perfection son intellect au language de cours pour subtilement moucher avec douceur ses interlocuteurs lorsqu'il le fallait donnant du répondant là où d'autre princesse n'aurait fait que sourire bêtement. Si on attendait d'une princesse qu'elle soit belle, sourit et se tait Auriel était à l'exact opposé de cela et bousculait les convenances de ce côté-ci, bien moins grave dans une cours plus libre tel que Valesriel, mais Auriel était une princesse libre.


(C) Auriel C. De Castelmore Valesriel

Leo De La Fere

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Mar 15 Oct - 23:38
Léo de la Fère

"Feat Auriel C. de Castelmore Valesriel."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Nam et ipsa scientia potestas est



Alors que les deux jeunes gens profitaient du la fraîcheur de la nuit et du calme des jardins une véritable chasse à la demoiselle semblait s’être organisée dans le sillage de la Princesse. Bien peu discrète, la garde rapprochée d’Auriel quadrillait les jardins à la recherche de leur évasive protégée. Les entendant trop proche à son goût du bosquet d’Endymion où les deux amis était. Auriel attrapa la main de Léo pour l’entraîner à travers le dédale des jardins à la française qui occupaient une bonne part du parc du palais de Les Valières. Surpris par le geste, le Vicomte se laissa entraîner, les joues légèrement empourprées par la gêne causée par ce contact plus intime qu’il n’en avait l’habitude avec une demoiselle de sa qualité, et surtout d’une telle beauté. Quelques minutes durant les jeunes gens coururent dans les jardins, esquivant la garde rapprochée d’Auriel qui s’était déployée de manière à couvrir plus de terrain dans leurs vaines recherches. Ils arrivèrent dans un recoin près d’une fontaine encerclée de hautes haies, endroit parfait pour se poser au calme. En tendant l’oreille Léo parvint à percevoir le monologue de la princesse.

A marmonner de la sorte on croirait entendre Camille. D’ailleurs si je ferme les yeux, c’est comme si il était présent à mes côtés au lieu de la Princesse. Il n’y a pas à dire, nul doute qu’ils soient frères et sœur ces deux-là, ils se ressemblent jusqu’au moindre petit détail.

Cette pensée fit sourire le jeune homme. Si son ami lui avait manqué pendant tout ce temps il était maintenant tout près de le retrouver vraiment. Pour peu que leur prochaine rencontre ne soit pas interrompue comme la première. Quel besoin avaient eu ces gens de maison d’emmener son ami à marche presque forcée ? Il fallait croire qu’on avait eu un besoin urgent de sa présence. A moins qu’il ne se soit soustrait à l’une ou l’autre leçon, ça lui ressemblerait bien. Combien de fois plus jeunes avaient-ils tenté de se soustraire aux barbantes leçons d’Aramis, faisant tourner bourrique l’ex-mousquetaire ? Que de bons moments passés…

« Bien que je puisse comprendre votre besoin de liberté princesse, je ne puis m’empêcher de compatir avec votre garde rapprochée. Vous semblez avoir l’art de leur compliquer la tâche. Pas que je ma plaigne pour ce soir, je suis plutôt hostile à l’idée de mettre aussi vite un terme à ma première conversation intelligente de la soirée. »

Lança Léo avec un sourire espiègle. Pour une raison qu’il ne pouvait s’expliquer il se sentait à l’aise en présence d’Auriel. Peut-être sa ressemblance avec Camille levait-elle les réserves habituelles du jeune homme en présence de personnes qui lui était étrangères. En tout cas le Vicomte était plutôt détendu. Il allait relancer la conversation entamée au cours de leur valse lorsqu’un garde apparut par l’ouverture dans la haie.

« Princesse Auriel ! Enfin je vous retrouve, suivez-moi il faut vite vous mettre à l’aaaaargh… »

Une lame d’épée transperça par l’arrière la poitrine du garde qui fut projeté en avant par son assassin et s’écroula aux pieds de la princesse, le mouvement faisant à moitié sortir son épée du fourreau. Dix hommes masqués et vêtus de noir entrèrent dans le bosquet à la suite du premier. Tous avaient une épée à la main. Léo ne perdit pas de temps à tirer sa rapière du fourreau, la lame acérée étincelant à la lumière de la lune. Vive comme l’éclair, la princesse se pencha et d’un geste expert ramassa l’épée du garde mort à ses pieds.

« Prenez la donzelle vivante. Pas de témoin. Tuez le damoiseau ! »

Alors que les hommes se mettaient en branle pour tenter de le tuer, Léo se mit en garde et se déplaça légèrement afin d’attirer à lui un maximum d’entre eux. Malheureusement il ne réussit qu’à en attirer cinq. Les cinq autres se dirigèrent vers la princesse qui s’était aussi mise en garde. Le chef resta en arrière, confiant dans la supériorité numérique de ses hommes. Il n’avait pas compté avec l’habileté exceptionnelle des deux jeunes gens comme il allait bientôt pouvoir le constater.

« Allez damoiseau, baisses ton arme et ta mort sera rapide ! » Lança l’un des malandrins d’un ton moqueur.

« Approches donc maraud ! Tu vas découvrir ce qu’il en coûte de défier Léo de La Fère, héritier de Comte Athos de La Fère. »

Répondit Léo, une lueur déterminée dans le regard, son langage corporel dégageant une impression de danger, les muscles bandés tel un fauve prêt à bondir. Le jeune homme avait l’esprit plus clair que jamais, totalement concentré sur ses cinq opposants. Un court moment les deux partis restèrent immobiles. Puis Léo exécuta une feinte de corps, attirant la première attaque de ses ennemis.

(C) Auriel C de Castelmore Valesriel

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Mer 16 Oct - 8:09
Auriel de Castelmore

"Feat Le Vicomte Léo de la Fère."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Je n'ai pas choisie mon destin, mais j'y consens. C'est la mon seul honneur...

Si Auriel savourait ses retrouvailles avec son compagnon de toujours, cela ne dura que peu avec la partie de cache-cache qu’elle entama face à sa garde qui quadrillait les jardins de Les-valieres à la recherche de la fugitive princesse qui les avaient semer pour respirer. Tout à son propre trouble elle n’avait guère vu les rougeurs de Leo trop concentrée qu’elle était. Une fois de nouveau sommes toutes en sûreté pour un temps. Autant dire donc a une distance respectable de sa garde, elle reprit pied à la réalité par les paroles de Léo qui lorsqu’elle le regarda affichait le sourire mutin et enjoleur de leur enfance faisant à son tour esquissé un sourire mutin, mais toujours aussi angélique à la demoiselle.

- Malheureusement une garde pour ma part n’est qu’un poids, je sais très bien me défendre seule je ne suis pas de ses fragiles poupées que l’on voit se pavaner à la cours et qui n’ont aucune conversation sinon que celle des ragots inutiles. Il est certes fort agréable d’avoir pour cette soirée une véritable conversation ne tournant pas autour de ses faux semblants ridicules qui sont monnaie courante dans les soirées mondaines... un peu d’esprit et d’instruction n’a jamais fait de mal mais... ses nobles dames préfèrent rester sotte voilà tout... ce qui n’est pas mon cas.

Alors que Léo semblait vouloir reprendre leur conversation de tantôt un garde les trouva enfin hélant ainsi la princesse donnant sans le savoir l’indication de sa position aux intrus, mais à peine eut-il parler qu’une lame d’épée le transperça alors qu’il tentait de rejoindre la princesse et le fit s’écrouler.

Leo De La Fere a écrit:
« Princesse Auriel ! Enfin je vous retrouve, suivez-moi il faut vite vous mettre à l’aaaaargh… »

La situation se compliquait quelques peu à l’évidence lorsque 10 hommes épées au poings commencèrent à avancer vers eux. Se mordant la lèvre, Auriel attrapa a une vitesse vertigineuse et avec aisance l’épée du garde et la lança en l’air pour la rattraper dans le dos et se mit en garde prête à bondir tel un félin malgré sa tenue peu adéquate. Fort heureusement la robe d’odalisque vaporeuse entravait bien moins ses mouvements que d’autres tenues. Très vites le groupes d’attaquants ce coupa en deux groupes de 5 et amusée Auriel les regarda faire pas le moins du monde apeurée de la situation et lorsqu’elle Entendit l’un des malandrins sous-entendre que Léo devait se rendre elle éclata légèrement de rire.

Leo De La Fere a écrit:
« Allez damoiseau, baisses ton arme et ta mort sera rapide ! » Lança l’un des malandrins d’un ton moqueur.

- j’aurais tout entendu un parfait crétin qui demande à un des meilleurs épéistes du royaume de se rendre ahaha ! On aura tout entendu non vraiment la soit vous êtes clairement des imbéciles pour nous sous-estimé soit vous êtes fou.

- Toi la donzelle tu ferais mieux de lâcher cette épée et d’apprendre à te taire en présence d’un homme.

Soupirant tant par l’impolitesse des propos à son encontre que par l’imprudence de l’homme masqué qui semblait croire avoir à faire à une de ses dames de la cours, Auriel bloqua sa main lorsqu’il chercha à la toucher et lui broya la main plus forte qu’il n’y paraissait et l’éjecte sans douceur le faisant s’étaler parterre sans aucune délicatesse jugeant qu'après tout il l'avait bien cherché c'est lui qui venait l'enlever après tous elle ne faisait que se défendre ni plus ni moins.

- Sachez monsieur que je n’apprécie guère vos manières, ni votre manque total de respect envers ma royal personne. Alors mettons les choses au clair soit vous partez gentiment, soit vous êtes tous déjà dans la tombe. On ne défit pas impunément les héritiers des mousquetaires de feu le roi Louis XIII sans en subir les conséquences. 

Voyant qu’elle n’était pas prise au sérieux et ne voulant pas y passer des heures non plus Auriel soupira doucement et entrepris de narguer un peu ses adversaires pour les pousser à l'attaquer. Ceux-ci ne se firent pas prier pour charger pensant en venir vite à bout, mais contre toute attente la jeune fille jouait avec eux comme le chat avec une sourit. Esquivant avec finesse leurs coup de lame et frappant du plat de sa lame les fesses des importuns juste histoire de les énerver un peu plus. Ce n'étais qu'un jeu dont -elle se lassa bien vite autant l'avouer. Pour y mettre fin, Auriel courue de front vers les 4 encore debout avec une tel rapidité qu’il ne voyait pas ses mouvements. La lame de l’épée masquée sous le bras protégeant son buste ne permettait pas de prévoir ce qu’elle allait faire.

A une vitesse impressionnante Auriel enchaîna sa botte secrète bien connue de Léo. Se propulsant en pointe vers un adversaire elle vint taquiner de sa lame la garde de l’épée adverse et s’ensuivie un enveloppement de la lame en tierce qu’elle déporta sur le côté et qui se planta dans le flanc du second malandrin qui arrivait par derrière. Faisant levier de sa lame, elle désarma son adversaire et lui envoya son poing dans la figure, puis pivotant dans une volte arrière elle laissa les deux venant des côtés s’entre-tuer tout en prenant soin de sauter pour esquiver une autre lame de l'homme blesser qu'elle acheva d'une succession de trois pointes et en une ouverture, elle fit balestra fente passa di sotto pour passer sous la garde du dernier le perçant de sa lame en une pointe au cœur avant de se redresser à peine essoufflée. Râlants à moitié contre ses amateurs.


- pff il ne volait pas bien haut leur niveau... bon il ne reste que leur chefs à présent, mais que...

Alors qu’elle cherchait des yeux le dernier homme, une ombre qu’elle reconnue  une fois le visage en vu, interposa sa lame contre celle du chef qui avait tenté par traîtrise de s’emparer d’Auriel en la blessant au flanc. Sans l'intervention de l'arrivant, la damoiselle aurait probablement été blessée même si elle aurait pu se défendre quand même par la suite.

- Apprenez monsieur que personne ! Ne touche à ma fille alors partez le dire à votre commanditaire sans histoire ou vous mourrez sur le champs fois de d’Artagnan.

L’homme pris bien vite la fuite sous les conseils aviser du commandant des mousquetaires du roi de France, semblant moins bête que ses comparses de fait. Une fois qu’il ne resta plus que nos 2 amis et le père d’Auriel celle-ci sourit heureuse de voir son père depuis le temps. Auriel n'avait aucunement craint pour son frère d'arme le sachant parfaitement capable de se défendre ce qui était bien moins le cas pour Léo qui n'avait toujours pas compris au début de l'attaque du moins mais à présent...

Père ! Je suis si heureuse de vous revoir cela faisait un moment que vous n’aviez pu vous libérer pour venir nous voir vous semblez en forme j’en suis heureuse.
(C) Auriel C. De Castelmore Valesriel
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Leo De La Fere

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Mer 16 Oct - 23:34
Léo de la Fère

"Feat Auriel C. de Castelmore Valesriel."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Nam et ipsa scientia potestas est



Face à un ennemi supérieur en nombre et à l’habileté inconnue, Léo choisit de ne pas jouer avec ses adversaires. Parfaitement concentré, il regarda complètement détaché les cinq bandits le charger en désordre. Son œil exercé repéra instantanément une faille dans la ligne de ses adversaires. D’un revers de lame il écarta une épée qui alla s’interposer sur le chemin des quatre autres. Il repoussa de son bras gauche son plus proche adversaire, qui, entraîné par son élan, alla s’emmêler avec trois des bandits n’en laissant plus qu’un pour se précipiter sur le Vicomte. Mal lui en prit. Parant de prime, Léo chassa la lame de son adversaire, et d’un revers traça un sillon sanglant sur la gorge exposée de ce dernier. L’homme s’écroula en se tenant la gorge, d’atroces gargouillements s’échappant de sa gorge alors qu’il s’étouffait dans son propre sang.

Pendant ce temps les autres s’étaient relevés, et trois d’entre eux revenaient à la charge, le quatrième suivant de près, mais pas trop. Un temps le jeune homme resta sur la défensive, se parant et esquivant toutes les lames lancées dans sa direction, se servant souvent d’une des lames adverses pour en intercepter une autre. Finalement une ouverture se créa et Léo s’engouffra dedans, se fendant à la vitesse de l’éclair pour passer sa lame en travers du corps de l’un de ses adversaires. Revenant en arrière, le jeune homme profita d’un instant d’hésitation des bandits pour s’intéresser à la situation de la princesse. C’est alors qu’il la vit exécuter la botte signature de son ami Camille. C’est alors que la lumière se fit dans son esprit. La princesse Auriel de Castelmore Valesriel et Camille de Batz d’Artagnan n’étaient qu’une seule et même personne. Intérieurement Léo se dit qu’il aurait pu s’en douter. Castelmore était le moins connu des noms de son oncle d’Artagnan. Malheureusement il n’avait pas le temps de s’attarder sur ces réflexions, les trois bandits restants chargeaient une fois de plus.

Par réflexe  le jeune homme esquiva une fente d’un pas de côté, et alors qu’il se fendait pour percer la défense et accessoirement la poitrine de son plus proche adversaire, le plus roublard des trois restants qui était jusque-là resté en périphérie des échanges se lança en avant, bien décidé à passer le Vicomte par les armes. Léo esquiva l’attaque, mais un retour de lame entailla sévèrement son bras droit. Tout en lâchant un grand coup de rapière pour faire de l’espace autour de lui le jeune homme bondit en arrière pour se donner de l’espace et reprendre ses esprits.

« Tu t’es bien battu, mais c’est fini, tu ne pourras pas continuer longtemps blessé de la sorte. Accepte dignement ta mort inévitable. »

Ignorant la brûlure lancinante dans son bras droit, Léo décida d’abattre sa carte maîtresse. En effet le jeune homme était un gaucher contrarié devenu ambidextre par la force des choses, et si sa dextérité de la main droite était remarquable, celle de sa main gauche était plus grande encore. Il fit donc passer sa rapière de sa dextre à sa senestre et se remit en garde. L’adrénaline qui circulait dans ses veines lui donnait l’impression d’avoir l’esprit plus clair que jamais et c’est avec assurance qu’il répondit à son interlocuteur.

« Si tu penses qu’il suffit d’une éraflure pour m’empêcher de combattre, tu te trompes lourdement. Finis de rire, je vais te montrer de quel bois se chauffe l’élève des fameux Trois Mousquetaires ! »

A la surprise de ses adversaires, Léo se lança droit sur eux en une furieuse charge. Avec une habilité proprement hallucinante le jeune homme fit tomber une pluie de coups rapides sur ses adversaires, les forçant à reculer. Celui des bandits qui l’avait blessé trébucha et le Vicomte lui envoya un terrible coup à la tempe du pommeau de sa rapière, l’envoyant à terre sonné pour le compte. N’ayant plus que deux adversaires à gérer, il para de seconde une attaque visant ses jarret, et tel un serpent frappant sa proie, frappa à la vitesse de l’éclair l’assaillant entre les deux yeux. L’homme s’écroula comme un pantin dont on aurait coupé les fils, raide mort. Le dernier des adversaires de Léo eut un mouvement de recul, mais le jeune homme, habité par une froide colère liée à la menace mortelle que ces malandrins faisaient peser sur lui et son amie, ne lui laissa pas le loisir de s’enfuir. Une courte passe d’arme plus tard, l’homme s’écroulait, le cœur percé par la rapière du Vicomte. Un bruissement de gravier fit se retourner Léo, juste à temps pour parer l’attaque du roublard assommé qui s’était relevé. Le bandit était encore un peu sonné du coup à la tête, mais le jeune homme ne prit aucun risque, et chassa la lame de son adversaire avant d’exécuter un revers à la gorge. La lame effilée traça une nouvelle fois un sillon sanglant en travers du cou du malandrin, qui termina comme le premier de ses camarades. C’est alors qu’il se tournait vers le chef de la petite bande qu’intervint la dernière personne que Léo eut pensé voir ce soir-là. Charles de Batz de Castelmore d’Artagnan, Capitaine des Mousquetaires du Roi de France venait de débarquer dans le bosquet. Le chef des ravisseurs fila sans demander son reste, peu désireux de se mesurer à la plus fine lame du royaume de France. Alors qu’il regardait d’un air un peu détaché la réunion de famille, l’adrénaline commença à quitter le sang du Vicomte qui prit alors conscience du carnage qui l’entourait. Dix hommes gisaient au sol, morts et baignant dans leur propre sang, son épée toujours dans sa main gauche était couverte de leur sang et des taches cramoisies maculaient ses vêtements. De plus son bras droit commençait à se faire sentir, le sang coulant toujours de l’entaille bien qu’à flot réduit venait rougir la manche de sa veste et coulait goutte à goutte du bout de ses doigts. Le vicomte commença de pâlir alors qu’un choc psychologique s’installait dans son esprit. La rapière de Léo glissa de sa main gauche et vint cliqueter au sol, attirant l’attention d’Auriel et de son père.

« Capitaine d’Artagnan. »

Fut tout ce que Léo réussit à dire en guise de salut avant de se retourner, pris de violent hauts le cœur. S’appuyant à une branche, il laissa son estomac se vider, complètement retourné par ce qu’il venait de faire. Jusqu’à présent ses leçons d’escrimes n’avaient été que très théoriques quant aux conséquences des coups portés à l’adversaire. Tous les duels amicaux auxquels il avait participé se faisaient avec des épées aux pointes mouchetées et aux lames émoussées, causant tout au plus des égratignures. C’était la première fois que Léo se battait pour sa propre vie, les premières morts auxquelles il assistait et les premières portées de sa main. Pas la plus agréable des premières fois pour le jeune homme qui tout passionné d’escrime soit-il était avant tout un pacifiste convaincu. Une fois la nausée passée, Léo alla se rincer la bouche à la fontaine, puis se tourna encore pâle vers ses compagnons. Il fixa longuement Auriel.

« Il va falloir que nous ayons une longue conversation Camille. Tu as, je crois, beaucoup de choses à me raconter. »

Réussit à articuler Léo avant de s’effondrer, terrassé par le douleur de sa blessure, la perte de sang et le choc psychologique de ce qu’il considérait pour le moment comme cinq meurtres commis de sa main.


BY Auriel C de Castelmore Valesriel

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Jeu 17 Oct - 7:24
Auriel de Castelmore

"Feat Le Vicomte Léo de la Fère."



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Je n'ai pas choisie mon destin, mais j'y consens. C'est la mon seul honneur...

Si Auriel était bien contente de revoir son père après ce temps sans le voir cela ne dura que peu de temps, ils furent tout deux vite attiré du côté de son ami d’enfance Léo en voyant l’état dans lequel il se trouvait. Inquiète, Auriel amorça un pas en sa direction lorsqu’il planta son regard dans le sien pour lui signifier qu’il savait faisant rougir la demoiselle sous le regard plus qu'amusé de son Père, ce qui la fit lever les yeux au ciel d'indignation qu'il se moque ainsi de ses rougeurs comme si il voyait plus qu'une inquiétude d'une sœur envers son frère, mais bien vite tout deux s’inquiétèrent encore plus en voyant le jeune homme s’effondrer. Courant aussi vite que sa tenue le lui permettait en ayant lâchée l’arme maculée du sangs des 5 assassins qu’elle avait passé par les armes avec brillo. S’agenouillant près de son ami, elle déchira un long bout de sa robe créant une fente du côté droit dévoilant une jambe galbée par l’entraînement de des années et fit un bandage serré pour stoppé le sang. Une fois cela fait elle secoua doucement le jeune homme pour le réveiller.

- Léo! Léo  réveille toi  ce n'est vraiment pas le moment de tomber dans les pommes voyons…. Je t'en pris réveil toi on ne peut pas rester dans ce carnage…

Vraiment inquiète de le voir en si mauvais état, mais si elle très vite avait appris à ne rien laisser paraitre de ses troubles et à assimiler la leçon de vie donner par son père sur le fait que les mousquetaires leur avait appris à se battre, mais que l'on apprenait jamais à lutter pour sa vie qu'on ne faisait que la défendre Léo lui était plus affecté par le jeu de massacre tout pacifique qu'il était.

- Je vais vous aidez à le monter dans vos appartements discrètement inutile que la cours en face toute une histoire et j’irais prévenir son grand-père et saluer madame votre mère mon enfant.


- Merci père... Je vais m'occuper de lui en attendant qu'oncle Athos arrive avec le médecin, il vaut mieux que je ne réapparaisse pas au bal avec tous ce sang sur moi… Mère serait morte d'inquiétude et la cours… en ferait des gorges chaudes comme toujours….

Toute inquiète pour son ami, elle serrait sa sénestre non blessée comme lorsqu’ils étaient enfants après s’être assuré que le bandage était bien ajusté. Elle s’écarta néanmoins permettant ainsi à son père de soulever Léo alors qu’elle récupérait sa rapière qu'elle essuya de tous le sang qu'elle portait à l'aide d'un bout de chiffon et entraina son père vers les passages menant discrètement à ses appartements où son père déposa son ami avant de les laisser seul. Auriel déposa l'épée sur la table basse près des bergères de son boudoir et alla chercher une bassine d’eau fraîche pour nettoyer la blessure qu’elle avait bandée s’installant près de la tête de son ami attendant son réveil absorbée par sa tache qu'elle était, la jeune altesse impériale ne pouvait guère se rendre compte que vu de l'extérieur leur proximité aurait pu paraitre équivoque. Bien loin de ses considération car après tous elle n'avait que 15 ans, Auriel n'avais jamais vu en mal d'être si proche de Léo étant enfant et même maintenant vu leur complicité cela ne lui semblait aucunement anormale pas même au regard de leur rang.

- Comment va t-il le médecin arrive je l'ai fait mandé une fois que ton père m'a mis au courant ?  

Sursautant presque à l'entente de la voix de son oncle elle releva les yeux vers lui laissant voir son inquiétude et se précipité contre son oncle comme étant enfant celui-ci esquissant un léger sourira et la réconforta comme il put. Loin des yeux de la cours ils étaient bien plus proche, mais en présence d'autrui les apparences devait être maintenue.

- J'ai nettoyer à l'eau claire sa blessure et il semble calme pour le moment au moins oncle Athos….

- Que sait-il passé au juste, ton père ne m'a que brièvement expliqué la situation.  

- Comment dire ça nous à pris pas surprise, on était là tous les deux à parler et à prendre l'air quand un de mes gardes que j'avais semé m'a retrouvé et dit que je devais rentrer que ce n'étais pas sûr mais... il à été tué par ses hommes qui étaient venu pour m'enlever. On à dû se défendre où ils auraient tué Léo et m'aurait enlevé...

A la fin de son récit on frappa à ses appartements vu l'état de sa robe, Auriel partis se changer et laissa le soin à son oncle d'ouvrir au médecin. Elle pouvait bien pour quelques minutes le laisser s'en occuper, et ceux dans la plus grande discretion bien évidement. En effet, car nul ne devait savoir que le blessé était dans la chambre de la princesse ou vive les rumeurs qui pouvait mettre à mal la réputation des deux amis pour rien. Une fois descente dans une tenue parfaite sans la moindre trace du combat et de ses conséquences, la jeune altesse impériale regagna sa chambre où le médecin se trouvait au chevet de son ami et  commença à regarder la blessure qu'elle avait au préalable nettoyer à l'eau clair tout comme si le sang restait sur ses vêtements elle avait veiller à ce que Léo n'est plus d'éclaboussure sur lui.

- J'ai nettoyée comme j'ai pu la plaie docteur mais, dites moi il… va s'en sortir ? De grâce répondez-moi ce n'est pas bien grave il va s'en remettre et pouvoir continuer l'escrime ?  

Si Auriel ne masquait pas son inquiétude face au médecin la raison en était fort simple. Le médecin en question était le médecin royale qui c'était occupée d'elle y compris lorsqu'elle était sous les traits de Camille de Batz et par voie de conséquence il avait appris à connaître la complicité avec Léo et s'était de fait ainsi retrouvé à soigner les deux enfants sans distinction aucune, il garderait donc le secret de cela elle ne doutait pas.
(C) Auriel C. De Castelmore Valesriel

Leo De La Fere

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Lun 21 Oct - 16:50
Léo de la Fère

"Feat Auriel C. de Castelmore Valesriel."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Nam et ipsa scientia potestas est



Léo revint à lui dans un environnement peu familier, celui d’une chambre féminine. Il fut tiré de sa torpeur par une vive sensation au bras droit, qui lui tira un sifflement et une grimace de douleur. Le médecin royal venait de verser de l’esprit de vin sur la plaie pour empêcher une éventuelle gangrène de s’installer. Puis le chirurgien de la cour sutura la plaie à l’aide d’une aiguille stérilisée au feu d’une chandelle et d’un fil trempé dans de l’esprit de vin. Tout le temps que le chirurgien travailla, Léo ne cilla pas, garda un visage parfaitement impassible, comme insensible à la douleur. Intérieurement il se disait que c’était là un juste retour des choses qu’il souffre après avoir fait souffrir ces hommes qu’il avait tués. Une fois la plaie refermée, on appliqua un cataplasme à base de miel et d’aromates, puis on banda le bras du jeune homme avec des bandes de lin.

« Il a perdu beaucoup de sang, il va lui falloir du repos. Je vais lui prescrire une potion fortifiante à aller quérir chez un apothicaire. » Annonça le médecin en écrivant sur un parchemin son ordonnance.

« Je le reverrai dans deux jours pour changer son pansement. Faites-moi appeler si la blessure saigne à nouveau en abondance. Le Vicomte est jeune, si la plaie cicatrise correctement, il recouvrera un parfait usage de son bras en peu de temps. » Assura le chirurgien.

Un instant Léo fut tenté d’arracher son bandage et de tout faire pour que son bras ne puisse plus tenir une épée, avant de se souvenir qu’il était ambidextre. Et puis le chirurgien ne méritait pas que son travail soit saccagé de la sorte. Que son bras lui serve de leçon et lui rappelle toujours cette nuit funeste où il était devenu un assassin. Une fois les professionnels de santé sorti de la pièce, le Vicomte rassembla son courage et leva enfin les yeux vers les autres occupants de la pièce, croisant d’abord le regard inquiet d’Auriel, puis celui reconnaissant de son oncle d’Artagnan et enfin le regard inquiet mais fier de son grand-père.

« Comment peux-tu poser ce regard sur moi Grand-Père. Es-tu donc fier d’avoir un meurtrier pour héritier ? » Questionna Léo en détournant le regard. « Comment puis-je moi-même me regarder en face après ce que j’ai fait ? Je les ai tués comme si ils n’étaient que des mouches insignifiantes. C’était si facile dans le feu de l’action. Trop facile même. Je ne leur ai pas laissé la moindre chance. Une fente, un revers de lame, et tout était fini. J’ai peur de ne pas valoir mieux que ces hommes. »

Athos traversa la pièce vers son petit-fils et l’attrapa doucement par les épaules, cherchant à croiser le regard du jeune homme.

« Léo, regardes moi ! Regardes moi te dis-je !» Le Comte attendit que ses yeux croisent ceux emplis d’incertitude de son héritier pour reprendre. « Tu as fait ce que tu devais faire. Vous étiez à cinq contre un et vos vies étaient en jeu, personne ne peux te blâmer d’avoir défendu ta vie et celle de la princesse, même au prix de celle de vos assaillants. Ils savaient ce qu’ils risquaient. »

« Mais… »

« Pas de mais Léo de Hautecourt de Castelcerf Vicomte de La Fère. Ces gredins t’ont entraîné malgré toi dans une bataille rangée. Tu t’es défendu comme nous t’avons appris à le faire. Crois-tu que j’eusse aimé apprendre ta mort parce que tu n’avais pas usé de ce que je t’ai appris ? Non, la mort de ses hommes était indispensable à ta survie, et je ne la regrette pas le moins du monde. Je suis fier de la façon dont tu t’es comporté Léo.  »


« Léo. » Intervint d’Artagnan. « Nous en sommes tous passés par le questionnement qui te tourmente. Je n’étais guère plus vieux que toi lorsque j’ai tué pour la première fois. Et je l’avais fait pour de bien moins nobles raisons que toi. Ta réaction est normale, et même tout à ton honneur. Tu n’as pris aucun plaisir à tuer ces hommes, et cela plus que tout autre chose montre que tu es digne de notre fierté et de notre admiration. Tu te sens coupable pour le moment, et c’est normal. Tu vas te sentir coupable pendant quelques temps encore, mais nous serons là pour t’aider à surmonter ta culpabilité. Tu as fait ce qu’il fallait pour protéger ta vie et celle de mon enfant et pour cela je te suis reconnaissant. »

« Nous reprendrons cette discussion plus tard mon garçon. Pour le moment la princesse et toi avez beaucoup de choses à vous dire. »
Conclut Athos.

Léo se tourna vers la princesse, toujours assise à son chevet, pendant que les deux mousquetaires se retiraient près de la cheminée pour converser à voix basse. Ainsi si les deux adultes restaient toujours à la vue des adolescents, la conversation de ces derniers resterait privée à condition qu’ils n’élèvent pas la voix. Il l’observa un petit moment, cherchant presque sur son visage le dégoût qu’il ressentait envers lui-même. Puis il murmura :

« Comment vous portez vous princesse ? Avez-vous été blessée lors de l’échauffourée ? »

Ce n’était pas la plus brillante entame de conversation qu’il n’ait jamais lancée, mais dans son état de fatigue physique et psychologique, Léo n’avait guère trouvé mieux. Au moins avait-il conservé les manières inculquées dans son enfance en s’enquérant de la santé de son hôte avant de poser la question qui lui brûlait les lèvres. Ce qu’il fit sur un ton parfaitement neutre, bien que son regard trahisse une légère pointe de déception.

« Alors Camille ? Quand comptais-tu me dire que toi et la princesse Auriel n’étiez qu’une seule et même personne ? »

Le Vicomte se savait quelque peu injuste envers son ami/amie. Mais dans son état actuel, peu lui importait d’être juste. Il voulait simplement des réponses. Intellectuellement il pouvait comprendre le besoin de cacher une princesse sous les traits d’un garçon pour mieux brouiller les pistes, et il comprenait aussi qu’on ne l’ait à l’époque pas mis dans la confidence, les enfants en bas âges étant quasiment incapable de garder un secret ne les concernant pas directement. Mais il ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu trahi qu’on l’ait maintenu dans l’ignorance aussi longtemps alors que Camille aurait pu l’informer dans une de ses lettres…

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BY Auriel C de Castelmore Valesriel

Auriel de C. Valesriel

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Mar 22 Oct - 8:39
Auriel de Castelmore

"Feat Le Vicomte Léo de la Fère."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Je n'ai pas choisie mon destin, mais j'y consens. C'est la mon seul honneur...

Auriel avait remercié le médecin royal et avait envoyé une de ses servantes chercher ce que le médecin avait prescrit, mais n’avait pas quitté le chevet de son ami pour autant. Elle avait assuré au médecin qu'elle veillerait sur son ami ici même,ne lui laissant pas le choix il valait mieux qu'on ne le voit pas sortir d'ici pour eux. Inquiète en l’entendant parler elle ne pouvait le blâmer, elle-même n’ayant pas plus apprécié d’ôter la vie à ses mécréants même si c’était pour sauver sa propre vie. Lorsque Léo usa du altesse, elle leva les yeux au ciel exaspéré..

-  Par pitié... pas toi Léo on se connaît depuis l’enfance. Que tu uses de mes titres en présence de la noblesse passe encore mais... pas quand on est seul... Je reste le Camille que tu connais je n'ai pas changer tu sais.

Non Auriel n'aimait pas qu'en privé ses proches usent de ses titres créant à ses yeux une distance blessante. Comme si les titres était plus importants que leur lien et que seul eux comptait alors qu'elle était avant même d'être une archiduchesse, une princesse certes héritières une jeune fille comme les autres. Un brin aventureuse et casse cou certes, mais tout de même.

- Non je n’ai même pas été effleurée par une seule de leurs lames... c’était si simple mais, je préfère encore que se soient eux qui soient morts que nous... Même si comme toi ôter la vie ne m’a pas plu comme m’a dit mon père un jour. On nous a appris à nous battre, mais on apprend jamais à lutter pour sa vie on la défend c’est tout et c’est ce qu’on a fait Léo.... c’était eux ou nous et si nous n’avions pas agit je ne serais pas avec toi pour cette conversation et tu serais mort, alors je préfère largement cette situation...


Puis marquant un temps d'arrêt dans son discours tout en affichant une légère moue boudeuse, la jeune fille se mordilla les lèvres un peu gênée du reproche à peine voilé, mais dans l’état de son ami cela ne l’étonnait que peu à dire vrai. Non elle ne pouvait pas lui en vouloir cependant elle n'y était pas pour grand chose dans l'affaire donc si il devait le reprocher alors qu'il s'adresse aux véritables responsables de tous ses secrets ou carrément à celui responsable de ces attaques mis cela elle préférait qu'il évite.

- Si cela n’avait tenue qu’à moi tu serais au courant depuis longtemps mais... Oncle Athos, mon père et ma mère ont décidé que personne de plus ne devait savoir. J’ai dû me plier aux ordres voilà tout. Je comptais tous te dire hier avant qu’on ne se fasse interrompre mais... pas moyen d’être seule dans ce palais... je suis suivie de près...


Regardant son ami elle chercha son regard pour qu’il voit toute la sincérité de ses mots. Elle alla prendre sa main valide et la serra doucement. la proximité qu'elle avait avec Léo du temps ou il la prenait pour une garçon ne l'avait que peu déranger, mais réalisant le peu de distance vu sa position elle rougis et se recula un peu mal à l'aise au vu qu'il savait à présent et qu'elle craignait qu'il ne change de comportement à présent.

- Crois-moi Léo j’aurais préféré tout te dire dès le départ mais je... je n’ai pas eue mon mot à dire et encore maintenant je me dois d’obéir à ma mère... Mais moins de personnes savaient jusqu’au bal de se soir et mieux c’était pour ma sécurité sois disant, mais quand je vois se soir... je t’en pris au nom de notre amitié il faut que tu me crois je... je n’ai rien choisi j’ai juste eu le droit de me taire là dessus... comme sur le reste d’ailleurs.....

Se renfrognant rien qu’en repensant aux deux souverains prétentieux qui la prenaient pour un objet elle serra fortement le poing de la main qui ne tenait pas celle de Léo. Elle n’accepterait jamais d’épouser sans choisir c’était hors de question ça jamais.

- Sincèrement Léo tu peux me croire cela n'a rien de palpitant d'être la princesse héritière… j'étais bien plus heureuse sous le nom de Camille de Batz… j'étais plus libre que je ne le serais jamais ici… Je préférerais sans fois être un garçon et ne pas avoir à subir les assauts de ses deux imbéciles qui se croient tous permis sous prétesques qu'ils sont des souverains de 2 grandes puissances… Ils peuvent toujours courir pour que j'accepte de leur donner ma main ça jamais!

(C) Auriel C. De Castelmore Valesriel

Leo De La Fere

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Mar 26 Nov - 22:21
Léo de la Fère

"Feat Auriel C. de Castelmore Valesriel."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Nam et ipsa scientia potestas est



Léo avait distraitement salué le médecin et le chirurgien qui prenaient congé, occupé qu’il était à attendre des réponses de son amie. La réaction d’Auriel quand à l’usage de son titre nobiliaire fit lever les yeux au ciel à Léo qui retint à grand peine un sourire narquois. Une vague de souvenirs remontait à l’esprit du jeune homme de leur enfance commune. Notamment de leurs leçons de maintien et d’étiquette. Et visiblement Camille/Auriel n’avait pas changé sur ce point. Des deux amis cette dernière avait toujours été celle qui accordait le moins d’importance à l’étiquette. Léo de son côté était un peu plus rigide en la matière et plus attaché aux convenances. En même temps son rang ne lui permettait guère de droit à l’erreur, aussi préférait-il pécher par excès de prudence.

« Excuses-moi si dans mon état de fatigue et de confusion les manières qui me furent inculquées depuis que j’ai quitté mes langes prennent le dessus. »

Répondit Léo avec un sourire pour ôter tout mordant à ses mots.

« Princesse.»

Ajouta-t-il juste pour la faire enrager. Après tout si elle était toujours la même personne que celle qui avait partagé six années de sa vie, il avait bien le droit de la chambrer un peu non ? Plus sérieusement il reprit.

« En tout cas je suis heureux que tu n’aies rien. En même temps tu as toujours été une virtuose à l’escrime, ce qui n’a rien d’étonnant considérant ton lignage. »

Si Léo fut surpris qu’Auriel initie le contact en prenant sa main valide, il n’en montra rien, pas plus qu’il n’eut le moindre mouvement de recul ou de gêne. Dans son état de fatigue le jeune homme n’avait vraiment que faire du qu’en dira-t-on, aussi il n’esquissa pas l’ombre d’un début de rosissement du visage. Auriel en revanche piqua un joli fard en prenant conscience de son geste et des implications qu’il pouvait avoir, et retira sa main de celle de Léo. Le Vicomte ne releva pas, gardant l’anecdote dans un coin de sa tête pour futures taquineries, on n’a jamais assez de munitions après tout.

« Je comprends mon amie. Je comprends. Ta protection était prioritaire sur tout le reste. Et puis je sais par nos échanges épistolaires que Camille de Batz n’est jamais très loin sous la surface d’Auriel de Valesriel.»

La mention des deux têtes couronnées prétendant à la main de la jeune fille rappela à Léo l’écart de leurs positions respectives dans la hiérarchie nobiliaire. Lui petit Vicomte, encore moins qu’un marquis et elle Princesse héritière de l’une des cinq plus grandes puissances européennes. Pas étonnant que les héritiers des deux principaux pays voisins lorgnent sur la princesse, vous parlez d’une occasion d’agrandir leur royaume et de prendre définitivement la première place parmi les puissances européennes. Et à bien y réfléchir même le frère en exil de l’impératrice serait bien aise si Auriel était mariée à l’un des deux princes étrangers. Il pourrait alors revendiquer la couronne dans le but de préserver l’indépendance de Valesriel. Et les grands du royaume ne seraient que trop heureux de le soutenir dans cette entreprise. Mais l’heure n’était pas aux théories complotistes paranoïaques, Léo se devait de réconforter quelque peu son amie.

« Oui j’ai bien cru remarquer que Messires Louis de Bourbon et Léopold de Habsbourg étaient bien empressés à ton égard. Je suppose que ta beauté et ton intellect ne soient pas tes seuls attraits à leurs yeux, et probablement pas les plus importants d’ailleurs. Au moins ne se sont-ils pas comportés en goujats, du moins je l’espère, je serais chagriné de devoir déplaire à Oncle d’Artagnan en provoquant en duel celui dont il est Capitaine de la Garde pour défendre l’honneur de ma meilleure amie. »

Si Léo avait assez de présence d’esprit de continuer à mettre les formes à son discours, la fatigue lui faisait ouvrir son cœur plus qu’à l’accoutumée. Et bien que les sentiments exprimés soient tout à fait platoniques, quiconque aurait écouté aurait pu se méprendre. Fort heureusement seuls Athos et d’Artagnan étaient assez proche pour entendre, et les deux échangèrent un sourire entendu. C’était là matériel à taquinerie de premier choix.

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BY Auriel C de Castelmore Valesriel

Auriel de C. Valesriel

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Auriel de C. Valesriel
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Mar 26 Nov - 23:38
Auriel de Castelmore

"Feat Le Vicomte Léo de la Fère."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Je n'ai pas choisie mon destin, mais j'y consens. C'est la mon seul honneur...

Si il est vrai qu’Auriel, n’avait rien manqué des réactions de son ami d’enfance et frère de coeur, son sourire narquois qu’il retint à grande peine, puis le sourire qui suivit a ses paroles la fit  légèrement sourire amuser et rassurée de retrouver un peu de l’ancien Leo dans ses mimiques. Elle ne releva donc pas ses paroles, mais pour faire disons bonne mesure à son caractère, lui tira la langue de manière certes bien enfantine a sa provocation, mais après tout il l’avait cherché n’est-il pas? Je suis sur que vous en conviendrez avec moi.

-  La princesse en question te dit bien les choses Très cher... Et pourrait bien te faire mordre la poussière à l´Occasion.

Non Auriel n’avait décidément pas quitter son côté joueur et celui-ci lui permettait de garder un semblant de contenance face à Leo malgré la gêne de son geste qui aurait pu porter à confusion si d’autres personnes qu’eux avaient assisté à cela comme de bien entendu. Oh bien sûr elle n’avait rien fait de mal, mais au vu des lieux et de leurs rang cela pourrait prêter à confusion pour d’autres et elle je voulais pas qu’on medise sur son meilleur ami tout simplement. La réflexion sur sa dextérité valu à Leo un petit sourire satisfait qui disait après tout on est les meilleurs. Cette complicité qui confirmait qu’elle était toujours le Camille que Leo connaissait si bien. Lorsqu’il parla de ses prétendants elle ne pu réprimer une grimace de dégoût et fidèle à elle même croisant les bras sur sa poitrine, en affichant une moue certes adorable au vu de ses rougeurs provoqués par le compliment de Leo, mais une moue tout de même, elle répondit avec sincérité.

- Oui bah si c’est ça mes prétendants autant dire que je dis tout de suite à mon aimpératrice de mère de ne surtout pas me chercher d’époux et que celui-ci ets déjà tout trouver! Je t’épouse toi si c'est ça alors... parce que tu es le seul garçon que je tolère à mes côtés depuis l'enfance. Toi au moins tu ne me regardes pas comme un vulgaire objet de pouvoir ou de décoration tout juste bon a servir pour parader dans les bals...

Les paroles spontanées d’Auriel eurent le mérite de faire légèrement rire les deux Anciens mousquetaires renforçant ainsi bien malgr elles ses rougeurs sur les joues alors qu’elle se renfrognait vexée quelques peu de ne pas comprendre ce qu’il y avait de si drôle dans ses propos et leur jeta un regard noir, même en sachant que cela ne les ferait pas arrêter et retourna à sa conversion avec Leo.

- Je ne laisserait jamais mon royaume se faire annexer ainsi et je refuse d’être le jouet de l’un de ses gandins poudrés arrogant... tout altesse royale qu’il soit je ne pourrais le souffrire... Je ne suis pas une poupée pour faire joli j’entends bien garder ma liberté et qu’ils retournent dans leurs pays je n’ai que faire d’eux.

Directe et tranchante comme l’épée qu’elle portait au côté, oui Auriel l’était sans aucun doute possible, mais cela ne l’empêchait pas de dite tout haut ce qu’elle avait à dire. Observant que Leo semblait comment dire... surpris ? Sonner par ses paroles? Et du fait de sa blessure Auriel se pencha pour coller ses lèvres sur le front de son ami d’enfance afin de percevoir les mouvements de chaleur de peur qu’il soit pris de fièvre, puis se redressa en constatant qu’il n’en était rien perplexe. Prenant un linge humide elle entreprit tout de même de rafraîchir le visage de son ami et son cou avec douceur sans pour autant imaginer que si ses gestes autrefois avait pu etre anodin entre deux enfants, deux "garçons" la situation actuelle avait bien changée. Consciencieuse et surtout extrêmement protectrice avec Leo elle ne comptait pas changer son comportement face à lui en priver surtout si il était mal, néanmoins elle n'ignorait pas que le jeu des convenances reprendrait bien vite ses droits entre eux...  

- Non tu ne fais pas de fièvre pourtant tu es sur que ça va Leo?

L’inquiétude percait dans ses mots et c’est soulagé qu'elle accueillit la suivante lui ramenant le remède donné par le médecin royal. Puis, se rappelant d’une information et esquissant un sourire mutin voir même espiègle, Auriel regardant son ami lui dit l’air de rien, mais avec une pointe dans la voix qui corroborait son sourire mutin et son amusement.

- J’ignorais mon cher que tu me trouvais belle, moi qui pensais que tu n’avais guère le goût des conquêtes j’ignorais que j’étais à ton goût. Ceci dit tu n’as pas tort ce n’est ni mon intellect ni mon apparence, mais bien mon royaume qui les attires ils sont tous pareils, ils ne pensent qu’à devenir plus puissant... Bon je suppose aussi que pour eux une princesse fait forcément figure de tapisserie et est donc dirons-nous un temps soit peu joli, mais ce n’est guère ce qui les préoccupe réellement...

Repensant bien malgré elle à ses détestables danses où elle avait dû paraître ravis se renfrogne dans la seconde. Si elle n’avait pas été désireuse de préserver la bonne entente avec ses royaumes voisins elle aurait bien volontiers danser avec Léo toute la soirée durant, mais cela aurait été mal vu au bal de présentation en son honneur.

- D'ailleurs promets-moi une chose, au prochain bal ne me laisse pas danser avec nul autre que toi je refuse ne serait-ce que d'accorder une danse de plus à l'un de ses imbéciles qui se pavanent comme si ils étaient dans leur propre royaume.....


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Leo De La Fere

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Dim 15 Nov - 23:19
Léo de la Fère

"Feat Auriel C. de Castelmore Valesriel."



Bal de Présentation et attaque surprise...

Nam et ipsa scientia potestas est



La diatribe d’Auriel contre les princes de Bourbon et Habsbourg qui s’intéressaient davantage à elle pour sa beauté extérieure et le royaume en héritage, que pour sa personnalité et son intelligence, fit sourire doucement Léo. Il reconnaissait bien là le sang chaud de celui qui avait partagé son enfance. Son ascendance gasconne probablement. Léo avait toujours été le plus calme et le plus réfléchi des deux. Camille, maintenant Auriel, avait tendance à partir au quart de tour dans certaines situations, et le comportement des princes français et prussien avaient particulièrement dû lui taper sur les nerfs. Préférant couper court à la tirade avant qu’Auriel ne s’échauffe de trop, Léo lui répondit :

« En même temps il m’est difficile de te considérer comme une jolie décoration à afficher quand je t’ai connue sous la forme d’un gamin maigrichon il y a à peine quelques années de cela. »

Ironisa Léo avec un sourire moqueur. Fatigué il l’était, mais pas au point d’être incapable de lancer quelques-uns de ces traits d’esprit dont il avait le secret. Cela lui permettait aussi de s’éloigner du terrain glissant que cette conversation frôlait. Même en privé il n’était guère convenable pour un Vicomte de flirter avec la Princesse. Et le comportement de cette dernière s’approchait dangereusement de ces eaux. Pas que Léo ait envie de poursuivre dans cette direction, les deux jeunes gens avaient été élevés presque comme frères. Il y avait du vrai sous ce trait d’esprit moqueur. Si le Vicomte reconnaissait volontiers qu’Auriel était une très belle jeune femme, il avait encore en mémoire le jeune garçon qui avait partagé ses jeux et ses études. Et donc aucune envie de séduire la jeune femme que son amie était devenue. Aussi ne réagit-il pas lorsque la princesse posa ses lèvres sur son front pour déterminer s’il était ou non fiévreux. Le geste était innocent, et simplement une marque  d’affection entre deux amis.

Bien trop fatigué pour réagir émotionnellement à la demande de la Princesse, Léo prit la demande de manière très cartésienne et rationnelle. Et s’il reconnaissait que l’idée n’avait rien de déplaisant, elle présentait cependant des risques non négligeables. Si la Princesse héritière n’accordait au cours d’un bal son attention exclusive qu’à un simple petit Vicomte au détriment de prétendants plus prestigieux, cela provoquerait un scandale aux proportions épiques, de même qu’un incident diplomatique majeur. Pareil affront à deux jeunes souverains pourrait précipiter le petit royaume de Valesriel dans une guerre sans précédent non pas contre une mais deux des plus puissantes armées d’Europe. Sans compter les rumeurs qui circuleraient à propos des deux jeunes gens, et qui forceraient probablement l’Impératrice à chasser Léo de la cour voire du royaume. Ce qui provoquerait bien évidemment le courroux d’Auriel contre sa propre mère, et probablement une seconde crise dynastique. A quoi pouvait donc bien penser la Princesse en lui demandant pareille promesse ? Léo mit sur le compte de l’émotion le fait qu’Auriel n’ait pas réfléchi aux conséquences qu’une telle promesse de sa part aurait pu entraîner. Se faisant la voix de la raison, le jeune homme répondit.

« Je ne peux guère te faire cette promesse mon amie. Aussi plaisant qu’il me serait de te faire danser toute une soirée, ce serait malheureusement inconvenant. Tu es la princesse héritière et moi un simple petit Vicomte. Le comportement que tu suggères serait pour toi synonyme de scandale, et pour moi synonyme au mieux de disgrâce, au pire d’exil. L’étiquette de cour n’en exigerait pas moins de Sa Majesté l’Impératrice. Mais je te promets de te réserver au moins une danse. »

Avait offert Léo en souriant gentiment à son amie. Athos et d’Artagnan, dont les yeux s’étaient écarquillés à la demande d’Auriel, poussèrent un léger soupir de soulagement en entendant la réponse rationnelle du Vicomte. Ils avaient craint que la fatigue lui fasse acquiescer sans trop réfléchir, mais visiblement Léo avait gardé la tête sur les épaules. Ils pouffèrent cependant de rire en entendant la promesse du jeune homme. Le Vicomte repoussa en douceur le drap qui le recouvrait, et se prépara à se relever.

« Je me sens suffisamment remis pour regagner mes propres appartements à présent. Il serait inconvenant que quiconque me découvre ici, même blessé et chaperonné par les deux gascons qui ricanent sous cape à l’autre bout de cette pièce. Avec ta permission, je vais donc me retirer pour ce soir. Merci de m'avoir soigné dans tes appartements. Reposes-toi bien mon amie. »

Ignorant l’expression offensée des dits gascons Léo se remit prudemment sur ses jambes, encore un peu chancelant à cause du sang perdu lors du combat, déposant au passage un léger baiser affectueux sur le front d’Auriel. Athos vint prêter son bras à son petit-fils pour le stabiliser, et les deux hommes sortirent des appartements princiers, laissant Auriel seule avec son père.

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